lundi 7 juin 2010

Le style Classique



Le classicisme s’est imposé vers 1630 en continuité avec la Renaissance, d’abord sous l’autorité de Richelieu, puis de Mazarin avant de faire pleinement partie du domaine culturel et non plus seulement politique sous le règne de Louis XIV. Censé symboliser la puissance du pouvoir royal, on peut dire que l’Art classique, plus particulièrement l’architecture des bâtiments construits à cette période sont une propagande rappelant à tous la force du roi. L’art Classique obéît à des règles, des codes très stricts et convenus. On retrouve de manière récurrente l’idée de perfection et de l’idéal qui imposent le respect. Les œuvres Classiques ont vocation d’inspirer la grandeur par la raison et à la fois par une réalité fantasmée, on retrouve ce caractère chez les artistes du XVIe, chez qui on peut voir des muscles saillant, une force et une beauté surnaturelle. Ces codes se retrouvent également dans les pièces de théâtre et les compositions contemporaines à cette période.

Le style Baroque.



Le courant Baroque apparait au cours du XVIe et XVIIe en Italie avant de se rependre partout en Europe, puis en Amérique latine. Le style baroque est une réponse du Concile de Trente à la religion Protestante, ce style nouveau, adopté par l’église Catholique, à pour but de susciter l’émotion et la passion des fidèles dans un esprit de contradiction total avec la Renaissance. Le style Baroque se révèle parfois mélangé au Style Classique, comme le témoignent certaines photos plus loin, on retrouve néanmoins certains bâtiments entièrement pensé en style classique. Exubérant, pompeux, lyrique voir même érotique, le style Baroque est en rupture totale avec les codes imposé par les générations précédentes. On y trouve pêle-mêle des jeux d’ombres et de lumières, des contrastes de couleurs osés, de nombreux trompe-l’œil et surtout une théâtralité omniprésente ainsi qu’un clair obscur attirant le regard vers des personnages aux visages expressifs.

Architecture Classique et Baroque



Tandis que le style classique impose tant par son austerité que sa grandeur, qui n'est autre qu'une allégorie de de la puissance royale et même divine, le style baroque séduit par ses formes improbables asymétriques et torturées, ses bas reliefs surchargés et ses jeux d'ombre et de lumière. On retrouve par exemple dans les deux styles des colonnes décoratives construites de manière radicalement opposé. Tandis que les colonnes Classique sont droites et imposantes, les colonnes Baroque disposent de courbent sensuelles et tourmentées.

Peinture Classique et Baroque.


Même si les scènes religieuses sont souvent les mêmes dans les deux styles, les techniques et les méthodes utilisées pour les mettre en scène n’ont rien à voir. D’abord, les scènes classiques représentent très souvent une scène biblique avant que l'action ne se produise, les scènes Baroques elles, montrent l’action en train de se passer, voir l’instant d’après, toujours dans l’optique de susciter une émotion plus forte. Les personnages sont plus humains, plus expressifs, en contraste aussi avec le style renaissance, qui, à l’image des maximes de l’époque, véhiculent un sentiment unique, la morale, le drame. On note également beaucoup de cortèges triomphaux de le style de Louis XIV, qu’on ne retrouve pas, ou peu dans le style Baroque.

Musique Baroque et Classique

On pourrait parler pendant des heures des différences fondamentales entre les musiques de ces deux courants artistiques, on pourrait notamment dire de la musique de style Classique, très disciplinée est construite sur une base plus structuré, à l'inverse du style baroque, qui lui, fonctionne avec caractère plus lyriques et exubérant, au final on peut également affirmer (quelques exceptions mis à part), que les musiques de ces deux courants sont très représentatifs de leur période. Comme je le dis, on pourrait en parler pendant des heures, mais je pense que quand il s'agit de musique, le mieux est toujours de se taire et d'écouter. J'ai donc sélectionné plusieurs extraits pour chaque thème, et d'abord la musique classique, où on commence par un concerto plutôt connu au piano et violon de Mozart. Toujours dans le style classique, d'un compositeur emblématique de la période, Beethoven et sa Sonate du Clair de Lune, dans un style qu'on pourrait également apparenter à une nocturne du Romantique Chopin, il n'en est toute fois rien, il ne faut pas oublier que la version n'a été enregistré il y a quelques années, "subissant" ainsi l'influence d'autres courant qui virent le jour plus tard. Dans le style Baroque cette fois on retrouve l'esprit du courant, à savoir riche et déstructuré, cette fois avec l'un des morceaux les plus connus parmis la musique classique, à savoir le printemps de Vivaldi et une autre composition, de J.S Bach .

Notons également pour l’anecdote, que cette musique à été, comme de nombreuses autres, d'ailleur, utilisée dans un passage du film Valse Avec Bachir d’Ari Folman. C’est l’occasion de rappeler que bien que vieille de 300 ans, certaines de ces musiques sont toujours apprécié de nos jours, et utilisés dans des contextes différent relativement souvent.

Respire encore mon doux mensonge, que sous ton soufle le temps s'allonge ;

On ne peut pas juger ce qu’on ne peut pas voir ;
Le noir.
Là bas, rien n’est vrai et tout est permis.

"Le Rhône pour mémoire..."


On nous l’a montré sous les traits d’Alain Chabat,Michel Serrault ou encore Gottfried John j’ai réellement put le découvrir il y a quelques mois au musée de l’Arles Antique. César. Bon, euh, concrètement c’est quoi, c’est juste la représentation d’un type mort il y a quelques mille neuf cents soixante six ans. Rien d’exceptionnelle donc. Mais toute l’originalité de cette sculpture vient d’une possibilité intéressante : le buste aurait été sculpté de son vivant. Nous reviendront là-dessus tout à l’heure, cela dit, cela pourrait signifier que César s’est retrouvé face à ce buste, qu’il a servit lui-même de model à l’artiste, et que c’est ce Buste qui aurait servit plus tard de model de à de nombreuses copies réalisées après sa mort, ce qui en fait donc, une pièce exceptionnelle. Le buste aurait ensuite était abîmé dans les eaux sombres et sans fond du Rhône, par quelconque naufrage tragique ou accident malencontreux. La représentation du pire ennemi d’Astérix aurait donc ainsi ensuite passé les deux millénaires suivant au fond des eaux d’une pureté douteuse du Rhône, avant d’être finalement trouvé par Luc Long et son équipe de plongeur. Fabrice Denise, commissaire exécutif de l’exposition du « musée bleu » est formel : le portrait ne présente pas les caractéristiques faciales d’un homme mort, alors qu’on connait par exemple des portraits de césar façonnés à partir de masque de cire (comme celui de Turin). Après un travail tant titanesque que minutieux, les experts sont finalement arrivé à nettoyer et restaurer le buste, buste, qui trône désormais dans la « salles des trésor » du musée, et qui se trouve être une attraction incontournable pour la ville d’Arles.

Notre Dame De Paris.


Dans le cadre du programme cinéma HIDA de cette année, à savoir, les représentations du cinéma à travers le cinéma, nous avons visionné l’adaptation cinématographique du « best seller » ( ;) ) de Victor Hugo, Notre Dame de Paris. Retranscrit sur grand écran par Jean Delannoy, d’une durée de 115 minutes, si l’on note plusieurs divergences par rapport à l’œuvre originale (ce qui est évident, compte tenu de la longueur de l’œuvre et de la difficulté de retranscrire l’atmosphère inspiré par Victor Hugo dans un film de deux heures, comme par exemple la question de la mort d’Esméralda, différente, probablement pour des raisons pratiques) Notre Dame de Paris surprend par sa fidélité à la trame du roman. Sans plus de présentation ennuyeuse de ce Blockbuster, ce thriller haletant (Je taquine, je taquine…), sans ravissement feint, que Notre Dame de Paris, est une belle histoire. N’ayant pas lu le livre (je suis probablement impardonnable et ne perd rien pour attendre, je sais, néanmoins je ne cache pas que j’ai du mal à manifester de l’intérêt pour un livre dont l’auteur est mort il y a plus de cent ans… Cela dit, les gens changent !), je ne puis donc pas comparer l’adaptation et l’œuvre originale, mais cette version m’a plu (chose tout de même exceptionnelle pour une œuvre plus vielle que mes parents, et ce n’est pas peu dire [Je sais, en plus d’être un inculte, je suis également un fils indigne, mais revenons en à l’article si vous le permettez]). Le film est clair, la trame digne d’une tragédie antique, les personnages attachant (mention spéciale pour Anthony Quinn qui à dut jouer le film personnage le plus laid de sa carrière), et les décors presque beaux. Comme il est très facile de critiquer un film aussi vénérable, et que je m’incline, en tant que cinéphile, devant le travail de Jean Delannoy, je me contenterai de répéter que, Notre Dame de Paris, m’a simplement plu, c’est un peu cette affection puérile qu’on n’explique pas, comme un jolie comte pour enfant qui séduit par sa simple poésie… Notre Dame de Paris est, et restera peu importe comment elle sera adapté, une belle histoire.

(Voici ici un lien Youtube, vous dirigeant vers un extrait du film, scene emblématique du film, ou jolie Gina Lollobrigiada effectue sa célèbre danse)