On nous l’a montré sous les traits d’Alain Chabat,Michel Serrault ou encore Gottfried John j’ai réellement put le découvrir il y a quelques mois au musée de l’Arles Antique. César. Bon, euh, concrètement c’est quoi, c’est juste la représentation d’un type mort il y a quelques mille neuf cents soixante six ans. Rien d’exceptionnelle donc. Mais toute l’originalité de cette sculpture vient d’une possibilité intéressante : le buste aurait été sculpté de son vivant. Nous reviendront là-dessus tout à l’heure, cela dit, cela pourrait signifier que César s’est retrouvé face à ce buste, qu’il a servit lui-même de model à l’artiste, et que c’est ce Buste qui aurait servit plus tard de model de à de nombreuses copies réalisées après sa mort, ce qui en fait donc, une pièce exceptionnelle. Le buste aurait ensuite était abîmé dans les eaux sombres et sans fond du Rhône, par quelconque naufrage tragique ou accident malencontreux. La représentation du pire ennemi d’Astérix aurait donc ainsi ensuite passé les deux millénaires suivant au fond des eaux d’une pureté douteuse du Rhône, avant d’être finalement trouvé par Luc Long et son équipe de plongeur. Fabrice Denise, commissaire exécutif de l’exposition du « musée bleu » est formel : le portrait ne présente pas les caractéristiques faciales d’un homme mort, alors qu’on connait par exemple des portraits de césar façonnés à partir de masque de cire (comme celui de Turin). Après un travail tant titanesque que minutieux, les experts sont finalement arrivé à nettoyer et restaurer le buste, buste, qui trône désormais dans la « salles des trésor » du musée, et qui se trouve être une attraction incontournable pour la ville d’Arles.
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