Le Péplum.
Quant on habite à Arles et qu'on est trop jeune pour aimer les films à effet spéciaux qu'on qualifie aujourd'hui de... Disons "vénérable", on ne sait du Péplum qu'une chose: une fois par an, un festival de péplum à lieu dans le théâtre antique et plusieurs nuits durant, passent de films dont on ne conait que les visages peu expressifs des acteurs américains déssiné sur l'affiche du festival Péplum. Oui mais voila, le Péplum ce n'est pas que passer une soirée à regarder un film traitant de divinités mythologique ou de personnages biblique assis sur des bancs en pierre à se faire dévorer par des moustiques aspirant votre sang par lentes succions glaireuses et gargouillantes. Le Péplum, c'est un genre, et voici ce qu'on peut en dire...
Dans le Péplum (aussi appelé "Swords and Sandals movies", les films de glaives et sandales, outre-Atlantique), le but est de raconter une histoire, épique si possible, réelle ou fictive ou juste mythique ayant lieu dans l'antiquité. On y trouve des Grecs, des Romains ou des Égyptiens.
Il existe plusieurs sortes de personnages dans les films Péplums :
- Des héros Mythologiques (Hercule, Jason, Ulysse)
- Des héros historiques (César, Cléopâtre, Spartacus)
- Des héros bibliques (Moïse etc...)
Pour se repérer, rappelons que le cinéma à été inventé en 1895 par les frères lumière (en partant du principe que c'est la première projection sur un écran), le Péplum lui, connus ses balbutiement en 1913. Le premier Péplum, le précurseur de tous fut "Neron essayant des poisons sur ses esclaves", un très très court métrage puisqu'il ne dura que 52 secondes. Un peu court pour appeler ça un film, certes, mais le principe est là : le Péplum est né.
Ensuite on peut citer le premier Péplum à grand spectacle, "Caberia", de G. Pastron, il s'agira du premier Péplum à grand spectacle.
Notons qu'en règle général, les principaux pays producteur de péplum (il était trop facile celui là je sais, mais j'ai pas put m'en empêcher) sont l'Italie, les USA et aussi la France. Ils l'était, au passé, car en 1965 les Péplums n'intéressent plus, les scénarios se ressemblent tous. On assiste à une sorte de délaissement des films Péplum pendant trente cinq ans. En effet, le Péplum renait en 2000 avec le cinéma numérique d'abord avec "Gladiator", puis avec "Troie", "Alexandre" ou encore "300". Depuis, on peut noter un rythme d'un Péplum par an environ.
Le Péplum n'est pas un documentaire, mais l'histoire à un écho dans le public contemporain qu'il émeut. Le réalisateur cherche à donner une image de sa propre vision du monde antique.
Le Péplum Italien des années 50 et 60 comprend un certain nombre de stéréotype que nous avons répertoriés en classe :
LES HOMMES :
Le Gentil :
-Il a une mission, choisie ou confiée.
-Il est doté d'une grande force physique (par exemple Hercule) ou d'une grande habilité aux armes.
- Il se bat pour la justice et défend le plus faible.
-Et... L'intelligence n'est pas sa qualité première dirons nous.
Le Gros Méchant :
- Il est moche. Barbe taillée finement, petits yeux plissés calculateurs.
- Il n'est pas toujours très fort, mais lui, il sait mieux réfléchir que héro.
- Sa mort n'est généralement pas très enviable.
LES FEMMES :
La gentille :
- Il s'agit d'une jeune fille pure, innocente aux cheveux et au teint clair. Elle est habillé en couleurs pâles et est peu maquillée, et... Comme elle est souvent blonde ben... Du coup... Hum.
La grande méchante :
- Femme calculatrice et influente, elle est pervertie et corrompue. Elle est généralement brune, maquillée outrageusement, moulée dans des grandes robes exubérantes.
- Elle meurt toujours écrasé par la chute d'une statue, d'un bloc de pierre ou engloutie par un raz de marrée géant.
On notes aussi quelques caractères qui reviennent souvent, les compagnons du héros :
-Le pilier de bar;
-Le séducteur;
-Le costaud;
-Le nain rigolo.
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