jeudi 25 février 2010
L'abbaye de Montmajour
Difficile de s'imaginer qu'il y a encore pas si longtemps, c'est en bateau qu'il fallait se rendre pour pénétrer dans cette abbaye, qui, par sa position surélevé, surplombait intégralement les fameux marais aux abords d'Arles.L'abbaye se situe sur une colline rocheuse de 40 mètres de haut dominant désormais une plaine immense autrefois couverte de marécages. D'ailleurs l'abbaye de Montmajour tiens son nom du fait d'être le seul point en hauteur des environs, le mont-majeur. L'abbaye était au moyen âge un important lieu de pèlerinage où les croyant affluaient pour se recueillir devant l'un des morceaux de la sainte croix, sainte relique d'ailleurs inventée de toute pièce, peu importe dirons nous, cela faisait partie des dogmes de l'époque; l'essentiel est que les innombrables croyants chrétiens venue pour prier eux, y croyaient.
Les premiers à s'installer sur cet îlot furent d'abord des moines Bénédictins, pratiquant l'étude, la prière, et le travail manuel, chantant leur seigneur pendant les offices des louanges à Dieu).
Le monastère est constituée de deux parties construites sous deux périodes distinctes, la première au XI et XV siècle, la seconde désormais en ruine du XVIII.
Cents ans après l'occupation des bénédictins, pour se protéger des pillages durant la guerre de cents ans, une tour d'une hauteur vertigineuse est construite, capable d'accueillir tous les occupants de l'abbaye dans l'hypothèse d'un siège. Par la suite, au XVIII, les nouveaux religieux qui occupent l'abbaye abandonnent le côté spartiate des logements des bénédictins pour construire une seconde aile plus confortable. Néanmoins plus tard, durant la révolution, lorsqu'on a commencer à piller les biens des églises et à démolir tout ce qui touchait de près où de rien à l'ancien régime, l'endroit fut vendue, et les prières de l'aile XVIIIe furent enlevées. Heureusement, l'Abbaye de Montmajour fut relativement préservée en raison de sa position non prioritaire sur la liste des lieux et batiments à piller. En 1840, elle est déclarée patrimoine mondiale de l'humanité.
Lorsqu'on regarde attentivement le plan, on aperçoit une irrégularité curieuse, bien que l'église soit construite traditionnellement en croix latine, il manque un peu moins de la moitié de ce qu'aurais du être l'église quant elle a été dessinée: en raison de travaux plus long et plus chère que prévue, l'église à été en quelques sortes bâclé. Jamais terminée, l'église à elle seule est à peu près aussi grande que tout l'abbaye, ce qui en fait une structure conséquente, et une des églises les plus importantes d'Arles, par tant par sa taille que par son histoire.
Nature morte.
Les "autres" primitifs
S'en est fini désormais avec Simone Martini, intéressons nous désormais aux peintres de la même catégorie que lui, ces primitifs de la renaissance Italienne.
Jacobus, qui notamment réalisa les mosaïques du dôme du baptistère à Florence, où on retrouve la même influence orientale. Mais également Cimabue, beaucoup plus connue, qui peindra cette Vierge en majesté
en 1285, la maestra. Il en réalisera d'ailleurs une autre version plus tard en 1300, exposée de nos jours à Florence. L'image illustre et symbolise la mère église veillant sur ses fidèles. On note un ton lumineux, mais surtout une organisation spatiale de la scène étagée et des personnages raides. Il fera par la suite une dernière version de l'œuvre, plus aboutie, plus réaliste, plus détaillée, les personnages sont plus souples, les drapés sont mieux travaillés. L'image est beaucoup plus réaliste.
Nous avons aussi étudiés Giunta Pisano, qui réalisa la chaire de l'adoration des mages. On sent l'influence plus fluide, plus réaliste aussi.
Enfin nous avons terminé par Giotto, élève de Cimabue, qui fut l'un des premiers à utiliser la perspective, qu'il expérimente, de telle sorte que certains de ses tableaux ont des perspectives "fausses", ou du moins irréaliste.
Jacobus, qui notamment réalisa les mosaïques du dôme du baptistère à Florence, où on retrouve la même influence orientale. Mais également Cimabue, beaucoup plus connue, qui peindra cette Vierge en majesté
en 1285, la maestra. Il en réalisera d'ailleurs une autre version plus tard en 1300, exposée de nos jours à Florence. L'image illustre et symbolise la mère église veillant sur ses fidèles. On note un ton lumineux, mais surtout une organisation spatiale de la scène étagée et des personnages raides. Il fera par la suite une dernière version de l'œuvre, plus aboutie, plus réaliste, plus détaillée, les personnages sont plus souples, les drapés sont mieux travaillés. L'image est beaucoup plus réaliste.
Nous avons aussi étudiés Giunta Pisano, qui réalisa la chaire de l'adoration des mages. On sent l'influence plus fluide, plus réaliste aussi.
Enfin nous avons terminé par Giotto, élève de Cimabue, qui fut l'un des premiers à utiliser la perspective, qu'il expérimente, de telle sorte que certains de ses tableaux ont des perspectives "fausses", ou du moins irréaliste.
Toujours en continuant le travail effectué plus tôt sur Simone Martini, qui je le rappelle a vécus au XIV et au XV siècle, est est donc l'un des primitifs de la renaissance Italienne.
Les ouvres du peintre sont toutes influencé par le courant Gothique contemporain à Simone Martini, comme en témoigne cette annonciation . Simone Martini pratique le Tempera sur bois, le fond d'or est recouvert de peinture fait à partir de pigments naturels (ex : le lapis-lazuli, pierre semis-précieuse), mélangés à un agglutinant tel que des œufs où de la colle. Les fonds d'or tel que celui ci sont sans rappeler la culture byzantine, mais il ira aussi s'inspirer des œuvres de la Rome Antique.
Simone Marini est l'un des premiers à rompre quelques peu avec les pratiques de l'art moyenâgeux, aux personnages raides et inexpressifs, peu réalistes et très stylisés.
Cependant on note que presque tous les visages des figures religieuses se ressemblent, ce qui colle avec l'idée d'un modèle copié par les peintres qui n'aurait sous disant par été peint de la main de l'homme. Ici le résultat est que tous les Jesus sur la croix, les madones à l'enfant, les annonciations et les vierges en majestés se ressemblent, ce qui permet d'identifier le style si particulier de l'artiste.
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